Candy, était enfermée depuis plusieurs jours dans une cave. Nous avons tout mis en oeuvre pour la sortir de là... elle était blessée..
Février 2018
Candy était tombée dans une cave... et personne ne semblait se soucier de son sort jusqu'à ce que Françoise, une habitante du quartier l'entende miauler. Elle serait morte rongée par la faim,la soif et l'infection...
Françoise nous a donc contacté un soir et dès le lendemain des démarches auprès des gardiens... rien ne bouge... Candy reste dans le noir mais Françoise parvient à l'alimenter.
Une de nos bénévoles, Amandine, se rend sur place après avoir contacté à nouveau les gardiens...
Sur place, une cave lui est ouverte mais ce n'est pas celle où est enfermé le chat.
Coup de fil à Françoise qui lui donne la localisation du chat et retour aurès des gardiens qui prétendent qu'il n'y a pas de chat... alors que non seulement on le voit... mais on l'entend...
La responsable des immeubles est contactée par mail... le temps passe et toujours pas d'appel de sa part... En effet, la porte est soudée et elle seule peut prendre une décision...
Candy continue à miauler de détresse.
Amandine contacte directement le bailleur... on lui dit qu'on va laisser un mot à la responsable...
3 heures s'écoulent au total sans que personne ne rappelle et il faut aller travailler.
La décision est prise elle reviendra le soir avec 2 autres bénévoles car il faut sortir ce chat de là d'une manière ou d'une autre.
En fin de journée, notre responsable, Patrick, contacte les pompiers qui acceptent de se déplacer. Françoise et 2 bénévoles, Raymond et Blaise se rendent sur place.
Les pompiers installent leur matériel.
En quelques minutes, la porte est ouverte, le chat se réfugie dans un des espaces de la cave. Blaise et Raymond, parviennent à mettre Candy dans la caisse de transport.
Après remercié chaleureusement les pompiers pour leur intervention, Amandine et Raymond, emmènent Candy chez le vétérinaire.
Candy a de grosses tiques qu'on lui retire, elle n'est évidemment pas identifiée, mais surtout elle a la queue cassée et à vif, une patte arrière qui ne se positionne pas normalement et elle n'est pas bien grosse.
Candy a été opérée le lendemain, et a passé une radio, elle a le bassin fracturé et a donc besoin de 3 semaines de convalescence en cage.
Candy semble heureuse d'avoir quitté cette cave où elle a passé plusieurs jours et dont elle n'aurait jamais pu sortir si Françoise, avait détourné le regard. C'est une adorable minette très affectueuse, qui espère trouver une chouette famille très prochainement.
Prisonnier de 1200 ballots de paille
Novembre 2017
Bamby, aura suscité bien des soucis et monopolisé au moins une dizaine de personnes et ce sur 3 jours.
L'association informée qu'un chien s'est engouffré au millieu, ou plutôt quelque part derrière, 1200 ballots de paille, a donc fait les démarches nécessaires.
Mairie, pompiers, gendarmes, bénévoles, ont été appelé afin d'aider le pauvre Bamby à sortir de la situation inconfortable dans laquelle il s'est mis.
Une journée a donc été nécessaire pour ces démarches et le 2ème jour, le déplacement des ballots a enfin pu commencer.
Bamy avait pu être localisé mais il fallait être prudent afin d'éviter que tout ne chute et écrase qui se trouverait en dessous.
De jeunes hommes présents sur place ont réussi à se faufiler dans les chemins créés par le retrait de plusieurs ballots et à sortir Bamby, heureux de retrouver ses humains.
Une mention spéciale à Micheline, bénévole très active de Respectons, qui a été présente sur les lieux pendant ces 3 jours.
Et un grand merci à tous pour cette belle chaîne de solidarité.
7 chiens, 2 chats,
1 furet
sauvés d'un appartement
Juin 2017
Il y a quelques mois, plusieurs de nos bénévoles intervenaient dans une habitation où vivaient enfermés plusieurs chiens et des chats.
Une plainte avait déjà été déposée il y a 3 ans sans qu’aucune suite ne soit donnée
Mais c’était sans compter sur 2 chats « passés par la fenêtre » et recueillis dans des états de santé très mauvais il y a donc quelques mois.
Intervention des forces de l’ordre avec nos bénévoles et c’est ainsi que 7 chiens ont pu être recueillis ainsi que 2 chats et un furet. Le jugement a été rendu et ces 5 loulous attendent désormais chacun une gentille famille après avoir repris du poids et pris l’habitude de profiter de l’air, de l’herbe sous les pattes pour eux qui ne sortaient jamais de l’appartement.
Son quotidien: le collier étrangleur et le fil de fer
Mai 2017
Boss a vu le jour il y a 20 mois... pourtant, il n'aurait jamais dû naître... il fait partie de ces chiens « interdits », ces chiens dits dangereux... il est un phénomène de mode
Certains humains se font de l'argent sur eux, peu scrupuleux sur l'avenir qui leur sera offert... Boss fait partie des 90% qui n'ont pas eu de chance.
Toutefois dans son malheur, il a eu la chance de croiser quelques personnes prêtes à lui offrir une chance. Mais pour cela, il a besoin de l'aide de chacun.
Boss a été acheté à 2 mois, mais un bébé ça grandit, ça fait des bêtises... Il n'a jamais eu le droit de rentrer dans la maison. Il est seul dehors... alors à la vue de ceux qui sont censés l'aimer et l'éduquer, il saute sur eux tellement heureux de voir cette solitude rompue... la réponse est vite trouvée : Boss est mis à l'attache. Son quotidien c'est le fil de fer, le collier étrangleur, la boue lorsqu'il pleut, le froid.
De temps en temps il peut être détaché et avoir droit à quelques misérables caresses de la part des enfants de la famille.
Jamais une promenade, jamais une nuit au chaud... pire les voisins lui balancent de l'eau pour qu'il arrête d'aboyer.
Malgré tout ça Boss, n'en garde aucune rancoeur envers l'humain.
Il a besoin d'avoir des repères en terme d'éducation, mais il comprend vite ce qu'on lui dit et ce qui est autorisé ou pas, pourvu qu'on se donne la peine de lui consacrer un peu de temps.
Boss a été adopté.
ILS VIVAIENT ENTASSES DANS 30M2
C'était il y a quelques mois, en milieu d'année2016, notre équipe est intervenue avec les services vétérinaires dans un appartement ou des dizaines d'animaux vivaient dans des conditions épouvantables.
Ils ont tous été pris en charge.
SAUVES D'UN ABANDON EN FORET
octobre /novembre/ décembre 2016
Nous apprenons en septembre qu'une trentaine de chats doivent être attrapés et emmenés .... en forêt.
Ils étaient 3 il y a 2 ans et comme souvent une gentille personne a commencé à les nourrir mais ne s'est pas préoccupée de leur stérilisation. Résultat: ils se sont multipliés.
Le voisinage a commencé à être gêné par leur présence et une solution peu humaine a été décidée. Lorsque nous en avons été informés, nous avons alors pris contact avec le bailleur afin de proposer notre intervention.
C'est ainsi que depuis plusieurs semaines, nos bénévoles passent leurs dimanches après-midis à piéger ces chats . Une vingtaine ont été attrapés, stérilisés, placés an familles d'accueil. et attendent des adoptants. Quelques un trop sauvages sont relâchés sur place en accord avec le bailleur et les habitants.
Comme souvent, plusieurs étaient atteints de coryza, de gros problèmes aux yeux.
Certains chatons ont été attrapés par les habitants régulièrement ce qui explique qu'ils ne soient "qu'une trentaine".
On ne le répète jamais assez mais prendre soin des chats libres implique de les stériliser en plus de les nourrir car lorsqu'ils deviennent trop nombreux, ils ne sont plus les bienvenus, les chatons sont souvent récupérés pour se retrouver dehors lorsqu'ils grandissent.
Il ne faut pas attendre de voir les ventres des femelles s'arrondir pour mettre en place leur stérilisation, il faut agir avant, afin de ne pas faire naître de nouveaux petits qui ne pourront pas être pris en charge.
Il y a trop de chats partout, trop de cages pleines dans les refuges, les fourrières. Les familles d'accueil débordent.
Xena et Panthère, les pittbulls
La boîte mail de 'Respectons' est encore pleine de mauvaises histoires, ces récits qui ne devraient jamais exister, ces histoires pour lesquelles nous ne pouvons fermer les yeux.... Dont celui d'une fourrière Parisienne.
Objet: Chiens 1ère Categorie Urgentissime
"Suite à notre conversation téléphonique je vous fais parvenir ce mail.
Nous avons sur notre structure comme je vous l’ai dit 2 chiens de 1 ère catégorie Xena (23042) et Panthère (23043).
Les chiens étaient identifiés avant leur entrée en fourrière et sont inscrits à l’ICAD en American Staffordshire Terrier non lof.
Xena et Panthère vivaient ensemble au sein du même foyer et leur propriétaire né gérait pas du tout ses chiens.
Il est certain qu’elle les a fait reproduire ensemble !!!!!!!!!
(....)
Merci de nous dire si vous pensez pouvoir nous aider rapidement. Nous ne pourrons les garder encore très longtemps sur notre structure."
Ces deux innocents et innofensifs Staff, avaient ete enlevés (par voie judiciaire) d'un élevage illégal et insalubre, puis deposés en fourrière...
Nous n'avions pas la structure ou les familles d'accueil afin de les accueillir. Nous avons contacté d'autres associations, specialisées dans ce type de Chiens qui nous ont répondu avoir reçu le mail, mais ne pouvoir les prendre en charge.
Que faire à ce moment? Les laisser face a une euthanasie imminente dont ils seraient l'objet innocent, ou les prendre en charge en urgence, (avec les non-moyens du bord?).
Grâce au soulèvement de nos benevoles qui ont pris une journée pour aller les chercher, les emmener se faire steriliser puis les co-voiturer en pension dans le sud (faute de meilleure solution), nous avons pu les sortir de cette fatalite qui semblait tracée dans leur tragique destinée.
Panthère a été adopte un mois plus tard et Xena est, à présent adoptée.
Chacun se rejouit de les savoir heureux et en sureté là ou ils se trouvent.
Sans l'action des bénévoles de Respectons, ils n'auraient jamais eu la joie de connaitre une vraie vie!
VOYAGE AU BOUT DE L'HORREUR
Septembre 2016
L’association de protection animale Oaza a été créée en 2000 en Serbie et elle possède un refuge à Belgrade, où elle abrite actuellement 374 chiens et stérilise les chiens des rues.
Elle se trouve aujourd’hui confrontée à un double drame.
Quand la bonté devient folie criminelle…
Oaza a reçu, il y a quelques jours, un appel d’une dame vivant à Sremcica (banlieue de Belgrade) demandant de l'aide en nourriture pour ses 86 chiens.
La propriété de cette dame, souffrant d’une pathologie psychiatrique sévère, se trouve en zone urbaine. La clôture est très fournie et personne ne peut voir le jardin de l'extérieur. Par le portail, on n'aperçoit que deux chiens attachés.
Dans la cour, un bénévole a découvert une quinzaine de « boîtes » de dimension 100x100x120 cm en matériaux divers. Dans chacune survivent vingt-quatre heures sur vingt-quatre entre trois et cinq chiens de toutes tailles. Une seule sortie quotidienne est permise : dix minutes pour les besoins. Dans certaines boîtes, il n'y a pas de gamelle d'eau. Dans la cave, cinq chiens sont emprisonnés dans le noir.
La situation dure depuis quatre ans ! De nombreuses inspections des services vétérinaires ont été effectuées mais sont restées sans suite faute de places disponibles. Le refuge principal de Belgrade loge ainsi 1000 chiens !
Dans ces conditions, la seule possibilité pour sortir les chiens de Sremcica de leur vie épouvantable est qu'Oaza les recueille dans son refuge qui leur permettrait de vivre dans de bonnes conditions sanitaires et en semi-liberté, ce qui n'est pas le cas d'autres plus petites structures associatives.
Un groupe de cinq chiots a été enfermé en janvier 2016. Ils ont grandi ensemble dans leur boîte.
Après de longues et difficiles négociations, Oaza les a récupérés ainsi que huit autres chiens gravement atteints. Tous ces chiens peuvent maintenant apprendre à marcher au refuge ...
Oaza a, par ailleurs, demandé aux instances officielles de prononcer un arrêté de retrait des chiens, d’enlever toutes les boîtes (vu le profil psychologique de cette dame, si les chiens sont enlevés mais pas les boîtes, elles seront vite à nouveau remplies...) et de prononcer envers cette personne une interdiction de détenir des animaux.
Enfermés vivants dans leurs cercueils !
En cherchant de l’aide, les bénévoles ont découvert un autre drame. Une femme médecin et son ami tous deux à la retraite, ont emprisonné 64 chiens dans des boîtes en bois de très petite dimension, plus petites encore que dans le cas précédent, et dans lesquelles vivent jusqu'à cinq chiens. Les six côtés des boîtes sont pleins. Seule une bande de 10 cm de hauteur sur un côté seulement permet aux chiens de respirer.
Les sorties, rares on l'imagine, nécessitent à chaque fois de déclouer entièrement une face de chaque boîte puis de la reclouer... Le lieu, isolé au milieu de la forêt de Belgrade, ressemble à une décharge.
La situation dure depuis plusieurs années également. Les conditions de libération sont identiques au cas de Sremcica. Oaza a déjà libéré onze chiens de leur cruelle prison.
Les larmes ne suffiront pas…
Il faudrait donc au total qu'Oaza s'occupe de 150 nouveaux chiens en plus de ses 374 pensionnaires actuels.
La seule aide possible en Serbie est administrative : il s'agit de l'autorisation pour Oaza de récupérer ces chiens et du don de vaccins contre la rage. Malheureusement, une aide financière serbe n'est pas envisageable en dehors de quelques soutiens ponctuels tout à fait insuffisants. L’euthanasie étant interdite par la loi de 2009, après des années de massacre systématique dans les fourrières, et la stérilisation n’étant pas toujours respectée ni planifiée, les refuges municipaux sont saturés. Oaza reste donc la seule solution.
Le budget actuel d'Oaza est de 3800 euros mensuel, sans compter les frais de stérilisation, de soins et la nourriture sèche entièrement prise en charge par la fondation Brigitte Bardot. Ce budget permet au refuge de fonctionner sérieusement mais modestement.
Les dépenses indispensables concernent la création de nouveaux espaces clôturés et de 25 nouvelles niches, l’embauche de deux nouveaux employés à salaires locaux, la stérilisation des 150 chiens, les soins de presque tous les chiens gravement atteints, le transfert des animaux, des boîtes et autres cages pour la réutilisation des matériaux ainsi que le voyage hebdomadaire supplémentaire pour récupérer la nourriture offerte.
Le total se monte au moins à 8390 euros. De plus, il faudra ajouter aux charges actuelles du refuge 980 euros par mois.
Aidez Oaza et Respectons à sauver les morts-vivants de Belgrade.
Sans votre soutien, ces malheureux chiens sont condamnés à vivre et agoniser dans d’atroces souffrances. Il s’agit d’une urgence absolue.
Soyez-en, d’avance, remerciés !
Un sauvetage hors-norme à Noisy-le-Sec !
Nourris seulement une à deux fois par semaine, dix chats vivaient dans des conditions d’insalubrité totale jusqu’à l’intervention, le 5 janvier 2014, des bénévoles de Respectons. Voici l’histoire de ce sauvetage hors-norme.
Avant même de se parler, les personnes présentes dans cette calme allée de Noisy-le-Sec se reconnaissent. Pourtant, elles ne se sont pour la plupart jamais rencontrées avant cet après-midi de janvier. Il est évident que tous sont ici présents pour la même raison, puisque ces bénévoles de Respectons arrivent sur place les bras encombrés de caisses de transport, de sacs remplis de croquettes et recouverts de badges militants faisant notamment référence au végétarisme. Toutes ces personnes savent qu’elles sont là pour venir en aide dans l’urgence à de nombreux chats.
Sans plus attendre, l’équipe entre dans la résidence et s’avance devant l’immeuble où les chats doivent être secourus. Dès le sas d’entrée, l’innommable se fait sentir, on lit l’inquiétude sur les visages car l’odeur est pestilentielle. Amandine prend immédiatement la situation sous contrôle, elle connaît le lieu. Il y a quelques mois déjà, elle a réussi à sortir de cet appartement de nombreux animaux. Aujourd’hui, le propriétaire est en fin de vie. Hospitalisé, il a abandonné ses chats à leur triste sort.
A peine la porte de cet appartement du rez-de-chaussée s’ouvre-t-elle qu’une violente émanation putride saute au visage des bénévoles qui ne peuvent s’empêcher de crier leur dégoût. Mais au-delà de l’odeur, c’est l’horreur de l’appartement tout entier qui envahit chacun, chacune.
Le sol est couvert de déjections, pas un centimètre carré de ce deux-pièces n’est épargné. Dans le salon, ouvert sur une petite cuisine, des meubles sont entassés, des sachets de pâtes à moitié vides côtoient de vieux emballages d’aluminium au contenu peu ragoutant. Le sol est jonché de papiers, de lunettes, d’emballages de nourriture, couvert de moisissures et de divers objets du quotidien, le tout aggloméré dans une croûte de déjections sur laquelle les chats n’ont d’autre choix que de marcher.
A l’arrivée des bénévoles, ces adorables chats courent dans tous les sens, sans grande inquiétude visiblement, mais avec l’espoir sans doute d’obtenir de cette visite d’humains un peu de nourriture.
La scène est poignante aux yeux de tous, pourtant l’heure n’est pas à l’émotion mais à l’action. Sans plus attendre, les caisses de transport sont assemblées une à une dans le hall de l’immeuble pendant qu’Amandine se charge de capturer les animaux.
L’opération est très rapide car les chats sont affamés. Amandine dispose de petites quantités de nourriture à l’intérieur de chacune des caisses de transport et très vite, les chats se ruent littéralement dedans, sans se soucier de quoique ce soit. En une demi-heure, l’opération semble achevée, mais c’est sans compter la malice d’un jeune chat, plus peureux que les autres, retranché dans la chambre.
Cette pièce n’est évidemment pas épargnée par l’horreur. Là aussi le sol est d’une saleté sans nom, les bénévoles ne peuvent s’empêcher de penser que pendant des semaines, des mois, tous ces chats ont du évoluer dans ce lieu infâme, risquant des brûlures aux coussinets à cause de la forte concentration en urine.
Ceux qui connaissent un minimum les chats savent à quel point ces animaux aiment la propreté. Le spectacle de cet appartement n’en est que plus insoutenable. Voilà donc ce jeune chat qui tente d’échapper aux bénévoles. Son pelage clair enrobe la quasi-totalité de son corps. Entre ses yeux et sa petite truffe rose, quelques rayures discrètes dessinent un charmant masque. Il regarde les militants avec inquiétude. Ses yeux verts trahissent immédiatement sa gentillesse, il s’agit de toute évidence d’un chat au doux caractère, certainement très câlin, il semble juste inquiet de la présence de ces étrangers chez lui.
Malgré l’encombrement, il arrive tant bien que mal à se frayer un passage sous le lit. Le sommier est donc immédiatement soulevé par un bénévole, pendant que deux autres personnes guettent sa sortie, une couverture à la main, pour le capturer plus facilement. En un éclair, ce jeune chat plein d’énergie et de fougue fait plusieurs fois le tour de la chambre, il passe de la table de nuit à l’armoire, saute de la télévision à une valise posée en hauteur sur un dressing. De là, il bondit en une fraction de seconde et se jette dans la salle-de-bain. Les bénévoles esquissent un petit sourire de victoire. Il sera plus simple de récupérer cet adorable chat dans un espace plus petit et moins encombré.
Mais en entrant dans la salle de bain, le chat n’est pas là, il s’est comme volatilisé. La pièce ne fait pas plus de 5 mètres carrés, s’il était là, les bénévoles le verrait à coup sûr. Sylvane se penche et aperçoit un petit trou dans le coffrage de la baignoire, par lequel il est certainement allé se réfugier. En quelques secondes, elle enlève la plaque de bois puis étale sur le carrelage une couverture, car là aussi le sol est couvert d’immondices. Elle s’allonge et son regard est immédiatement attiré par les quatre petites pattes de ce chat malicieux, en équilibre entre la baignoire, le mur et une canalisation. Très vite, la militante se rend compte qu’il ne sera pas possible de l’attraper de force, il faudra attendre qu’il sorte de lui-même.
Pour le laisser se remettre de ses fortes émotions, les lumières sont éteintes et les bénévoles quittent la pièce. Il ne faut pas oublier les neufs chats qui attendent de trouver des adoptants et qui patientent dans le hall de l’immeuble, heureusement réconfortés par les câlins des autres bénévoles. En quelques minutes, les chats sont répartis dans diverses familles d’accueil trouvées d’avance par Amandine, responsable des adoptions chez Respectons. Toutes ne sont pas présentes sur place, il faudra donc conduire les animaux chez ces familles. Sylvane écrit sur les caisses de transport la destination de chacune de ces petites boules de poils. En quelques minutes, les chats sont transportés dans son véhicule et quittent définitivement cet appartement qui, jusque-là, était leur triste lieu de vie.
Tous les bénévoles repartent donc. C’est alors qu’Amandine décide de faire un rapide aller-retour à son domicile pour récupérer une trappe servant à piéger les chats par un système de fermeture mécanique.
En moins d’une demi-heure Amandine est de retour et place la trappe dans la salle-de-bain. Elle ouvre une boîte de thon et prend soin de faire un « chemin d’odeur » avec le jus contenu dans cette conserve. La nourriture est alors placée au fond de la cage. Le système est mis en place, il ne reste qu’à sortir de la pièce et attendre que le jeune chat entre de lui-même dans la trappe pour se nourrir.
Amandine a bon espoir puisque depuis cinq jours, le jeune animal et ses compagnons d’infortune n’ont rien avalé. Son intuition est bonne. En quelques minutes, le jeune chat est attrapé et quitte à son tour cet appartement insalubre.
Avant de prendre la route pour Juvisy, lieu d’accueil de ce dernier chat, Amandine appelle Sylvane pour faire le point sur le transport des neuf autres animaux. Tous sont arrivés à destination, la conductrice ayant enchainé les arrêts chez les familles d’accueil dans tout Paris et s’étant assurée pour chacun qu’il disposait désormais du confort nécessaire, litière installée, eau, croquettes, le tout dans un espace propre et douillet.
Une heure et quelques dizaines de kilomètres plus tard, c’est au tour du petit malicieux de découvrir sa nouvelle famille. Arrivé dans l’appartement, il est plus calme. Dès l’ouverture de la caisse de transport, il va directement se réfugier dans une chambre où un comité d’accueil l’attend. Le chat roux de la maison, au regard jaune facétieux, va aussitôt à sa rencontre sous le lit, suivi de près par un deuxième chat, noir celui-là. Les présentations se font sans heurt.
Visiblement le petit nouveau est déjà adopté par tous les membres de sa nouvelle famille, la mission est accomplie.
Sauvetage de 35 chats
Textes de nos bénévoles & familles d'accueil
En Mars 2016: L' impensable...
"On m'avait contactée pour 20 chats. Arrivée sur place , accompagnée de Julie, ils étaient bien plus nombreux. On m'avait prévenue qu'ils étaient maigres... ils étaient squelettiques.
On venait juste pour un état des lieux et pour emmener Marquise, atteinte d'une tumeur mammaire, là aussi, je ne savais pas que cette tumeur faisait la taille d'une balle de tennis.
Ils se sont jetés, affamés, sur les paquets de croquettes que nous avions emmenés.
Vision d'horreur ..
Certains étaient plus maigres que d'autres et c'est ainsi que nous avons emmené une dizaine d'entre eux le jour même.
L'un particulièrement squelettique, n'ayant plus que la peau sur les os a été déposé chez le véto, où il est mort quelques jours plus tard.
Marquise a elle aussi été emmenée chez le véto et opérée plusieurs jours après, le temps qu'elle reprenne des forces.
Chez moi, j'ai emmené Jojo, Diouma et Minie. 3 traumatisés, affamés, apeurés.
Après quelques jours, ils se sont détendus puis le plus terrible est arrivé. Diouma est partie en quelques jours, Minie a suivi, et enfin Jojo. Incompréhension de ma part, de celle des vétos. Minie a été rongée de l'intérieur se vidant de sang dans les selles et par la bouche. Diouma, une diarrhée liquide, je me suis demandée si elle ne faisait pas pipi sous elle. Jojo, d'énormes ganglions, un calicivirus foudroyant, une bouche remplie de pu, des dents partant d'elle même entre les doigts du véto lors de son dernier examen.
Une vie de misère pour quelques jours au milieu de ma tribu sans connaître la faim, les cris, les coups.
Maigre consolation, mais il en faut bien une pour continuer ...
J'en ai eu des accueillis, mais ceux là... je dois avouer qu'ils m'auront particulièrement marquée.
La série des morts ne s'est pas arrêtée là. Je suis réveillée un dimanche à 6h du mat car Toma, est tombé sur le côté, nous partons en urgence chez le véto, trop tard... lui aussi a quitté ce monde... "
En avril 2016, le combat pour la vie avec les soins et la convelescence pour la majorité, mais parfois...
(texte d'' une famille d'accueil)
"Toma est arrivé une dizaine de jours avant Pâques. Un drôle de chat extrêmement maigre, le crâne et la mâchoire déformés par la consanguinité.Il souffrait de diarrhées trés importantes, ce qui nous a beaucoup inquiété mais avec une nourriture appropriée en quantité suffisante, les choses semblaient s'améliorer. Au début, Toma est resté caché dans la penderie comme le font généralement les chats que nous accueillons à la maison. De nature curieuse, il a vite pris de l'assurance devenant copain avec les autres membres d la famille. Il était drôle ce Toma, il mélangeait un peu tout les sentiments, il feulait tout en donnant des coups de tête pour avoir des câlins. Je crois que vu ses conditions de vie, il n'avait pas du avoir toute l'éducation de sa maman. Il aimait se percher très haut au dessus des placards. Et le matin de Pâques, peu avant 6 heures du haut de sa penderie, je l'ai entendu hurler, il me regardait et moi, j'étais impuissante. Mon compagnon et moi l'avons posé sur le lit, il était sur le flanc, il était mal et intérieurement, je n'avais pas beaucoup d'espoir. J'ai appelé Amandine qui est arrivée trés vite et nous l'avons amené à la clinique. Dans la voiture, il a convulsé, on n'osait pas trop se le dire Amandine et moi mais nous savions que ça n'allait pas le faire du tout. J'ai foncé à la clinique pendant qu'Amandine garait la voiture mais Toma avait déjà rejoins ses compagnons de misère sans que nous n'ayons pu l'aider, ni même abréger ses souffrances. Nous pensons qu'il a été victime d'une attaque cérébrale mais il y avait sans doute d'autres gros soucis derrière tout ça, soucis dus aux conditions de vie déplorables dans lesquelles vivaient ces 35 malheureux chats."
Enfin, en mai 2016, la vie semble vouloir reprendre ...
"Encore quelques bonnes nouvelles de certains de nos protégés des 35, parce que si on se démène c'est pas pour rien.
Une des mamans a la chance de pouvoir cette fois, s'occuper de ses petits dans un environnement adapté.
Duchesse, récupérée après de grosses tensions avec la "propriétaire" a pu rejoindre sa fa dimanche soir. Anne Céline et moi même sommes donc parties emmener cette future maman jusqu'en Bourgogne dans la nuit. Elle a donné naissance à 3 merveilleux bébés 2 jours plus tard chez Mathilde, qui avait déjà accueilli, Batman, Moon et Espoir (issus du même groupe)."
"Liza, Lola (adoptee depuis) et Lili, 3 de mes accueillis, venant du groupe des 35, vous remercient de les soutenir et de soutenir leurs copains de galère. Après le drame de Diouma, Jojo et Minie, une fois encore, je m'étais dit que j'arrêtais l'accueil.
Mais elles aussi avaient besoin de sortir de leur enfer. Alors elles ont rejoint la tribu, je ne pouvais pas les laisser là bas...
Elles sont adorables. Timides au départ, elles sont en réalité de gentilles minettes qui apprécient les câlins sans modération. Elles sont à l'adoption et attendent patiemment une gentille famille pour la vie qui leur prouvera que le bonheur existe.
Merci à vous pour votre soutien, votre générosité!"
Car finalement, ce dur combat pour la vie que ces êtres ont endure, en valait bien la peine! Qu'en pensez-vous?
Loyal, sauvé de l'abattoir
C’est le mercredi 23 février vers 18h, après quelques heures de route, que Loyal arrive chez Micheline et Patrice, deux actifs adhérents de Respectons, qui se sont proposés pour devenir famille d’accueil du nouveau protégé.
Patrick est déjà sur place depuis peu pour accueillir celui qui vient d’être sauvé grâce à la générosité des nombreux donateurs qui se sont mobilisés pour lui éviter de prendre la direction de l’abattoir.
En effet, l’appel lancé par l’association, repris dans le journal de l’Yonne Républicaine, ainsi que dans les annonces internet, a permis de récolter en quelques jours la somme réclamée par le maquignon.
17 chats chez une mamie oubliée de tous
Une personne âgée vivait avec 17 chats et 2 chiens qui ne sortaient quasiment pas, chiens et chats faisaient leurs besoins à même le sol. Cette femme survivait, oubliée semble-t-il de tous… Lorsqu’elle fut conduite à l’hôpital, les conditions de vie immondes étaient mises à la lumière du jour.
A situation extrême, solution radicale… l’empoisonnement des mimis… certains y ont pensé !!! Heureusement, Émilie, bénévole Respectons, est intervenue et a découvert cette monstruosité : chats maigres, malades, bourrés de parasites, gale des oreilles, déshydratés, chatons mort-nés dispersés devant la maison ; à l’intérieur une odeur pestilentielle qui obligeait le port d’un masque pour éviter les nausées : sol jonché d’excréments qu’il a bien fallu traverser pour vérifier qu’il ne restait pas de chats.
Problème supplémentaire, une des chattes a commencé à faire ses petits dès la capture, et il a fallu une césarienne pour sortir les chatons mal formés et mort-nés. Heureusement, des voisines passionnées par la race féline les ont nourris, apporté une aide précieuse, le temps que nous nous organisions. Merci à elles, et à la généreuse personne qui a fait un don.
Sur les 17 chats, 10 ont pu être capturés en les saisissant lorsqu’ils mangeaient et pour les plus rusés dans des trappes. 2 ont été adoptés (les plus sociables). Les autres sont en famille d’accueil. Il reste 5 chats sur place, plus sauvages. Les possibilités de nos familles d’accueil sont restreintes, nous n’avons plus de cages, dans lesquelles nous les installons pour les socialiser, seule chance pour être adoptés. Certains très sauvages seront stérilisés, identifiés et relâchés sur le site.
Fermeture d'un élevage clandestin
Le 29 décembre 2012, l’équipe de tournage de l’association Respectons s’est rendue à Aulnay-sous-Bois, à 50 mètres d’un grand magasin, pour filmer un élevage clandestin de chiens Malinois qui à été signalé par une adhérente de l’association…..
Grâce aux images tournées le signalement à pu être fait à la police et les services vétérinaires de la ville dans le but de retirer et de faire placer les animaux dans des familles d’accueil le temps de trouver des adoptants.
Une descente de police a eu lieu et deux hommes ont été interpellés dont le propriétaire de l’élevage. Les Malinois ont finalement été réquisitionnés et confiés à la fondation assistance aux animaux grâce à l’intervention conjuguée de notre association, Respectons, de l’association Stéphane Lamart et de la Fondation Assistance aux Animaux ce 8 janvier.
Un article et une vidéo de cet élevage clandestin ont été publiés dans la rubrique faits divers du parisien.
Sauvetage de 9 chèvres, 3 ânes, une ânesse pleine et une ânesse d’un an
Grâce à l’intervention conjointe et efficace de la municipalité, de la gendarmerie et de Respectons, une dizaine de bénévoles se sont retrouvés pour attraper les chèvres et les ânes dans une ferme qui ne porte plus que le nom. Animaux laissés à l’abandon dans état aussi miséreux que leur propriétaire….
Entre matériel usagé, cassé, étable délabrée, jonchée de fumier, détritus divers et variés chèvres, ânes, bovins, moutons survivent…ils divaguent aussi trop souvent.
C’est dans une épaisseur de 15 cm de boue saumâtre que les bénévoles doivent manœuvrer ; exercice physique garanti, bain de boue assuré ! En effet, les chèvres ayant l’habitude de vivre en grande liberté sur la route comme dans les prés, la mission s’est révélée des plus sportives !
Les ânes furent attrapés les premiers, le mâle et la femelle se révèlent assez dociles pour des animaux jamais manipulés. Seule la toute jeune ânesse se rebelle en se cabrant, en bottant, paniquée par tant de monde et d’agitation. Bien vite maîtrisée et rassurée par la présence de ses parents.
Ensuite vint le tour des chèvres, Patrick et son équipe de bénévoles motivés menèrent l’opération de mains de maîtres : à 11h00 les 9 chèvres étaient sagement couchées dans les varikennels installés dans le camion.
Lorsque le mâle sort de la boue, nous constatons l’état catastrophique de ses pieds : des babouches longues de 15 cm à la place de sabots, qui l’empêche de se déplacer normalement. Impensable de le transporter dans ces conditions. Nous décidons donc de faire intervenir un maréchal ferrant pour lui parer les pieds ainsi que ceux de l’ânesse ; celui-ci accepte de venir de suite ; c’est une chance pour nous et nous l’en remercions. Le travail qui va s’ensuivre sera lui aussi très sportif, les ânes n’ayant jamais été habitués à donner leurs pieds et à rester calmes à l’attache. Heureusement, il ya parmi les bénévoles des « costauds »….
Surnommé Martin le mâle mettra plusieurs mois à retrouver des aplombs normaux grâce à des soins spécifiques et plusieurs parages, afin d’éviter que la phalange ne bascule. Margot l’ânesse avait des pieds moins longs. Sa fille trop jeune avait des pieds « normaux ».
Nous quittons le site vers 13 h 30, direction les familles d’accueil… en fait la petite ânesse a trouvé un foyer stable et chaleureux chez Marlène, une adhérente ; Martin, compte tenu des soins à apporter est accueilli (définitivement) chez Joëlle et François qui n’avaient pas encore ce spécimen d’équidés !!
Margot, grande ânesse noire, est en famille d’accueil et attend un foyer.
Sans notre intervention, ces animaux auraient été saisis et euthanasiés.
Bien sûr des frais sont inéluctables : maréchal ferrant, vétérinaire : castration de Martin et des boucs, vaccins….., transport…
Opération Greystoke
Historique de l’Opération Greystoke raconté par un militant du groupe. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1985, un groupe dune vingtaine de personnes emmenées par Patrick Sacco libère 17 babouins « papio-papio » au CNRS de Gif-sur-Yvette. Les primates, captifs depuis de longues années, une calotte en résine vissée sur les os crâniens, servaient aux chercheurs de matériel d’étude pour l’épilepsie photosensible.
Le but de cette libération étant de dénoncer de manière spectaculaire la cruauté et l’inutilité de l’expérimentation animale, une cassette vidéo montrant le déroulement des opérations et un communiqué des revendications au nom du Groupe Greystoke furent remis à l’Agence France Presse et firent aussitôt la Une des médias.
Historique de l'Opération Greystoke raconté par un militant du groupe. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1985, un groupe dune vingtaine de personnes libère 17 babouins « papio-papio » au CNRS de Gif-sur-Yvette. Les primates, captifs depuis de longues années, une calotte en résine vissée sur les os crâniens, servaient aux chercheurs de matériel d'étude pour l'épilepsie photosensible.
Le but de cette libération étant de dénoncer de manière spectaculaire la cruauté et l'inutilité de l'expérimentation animale, une cassette vidéo montrant le déroulement des opérations et un communiqué des revendications au nom du Groupe Greystoke furent remis à l'Agence France Presse et firent aussitôt la Une des médias.
Libérés sans aucune violence, les 17 babouins furent conduits dans la nuit au Refuge de l'Arche (à Château Gonthier) où ils furent soignés (extraction de la calotte en résine et des électrodes). Ils retrouvèrent très vite leur rituel de vie en groupe, évoluant en semi-liberté sur deux petites îles que le responsable du parc animalier fit construire spécialement pour eux.
Un an après, alors que le groupe multipliait les actions de sauvetage d'animaux captifs des pourvoyeurs et des laboratoires, une dénonciation anonyme provoque un vaste coup de filet des services de police et de gendarmerie dans toute la France et met en arrêt 7 des membres du mouvement.
Les papios-papios qui s'étaient refait une santé au Refuge de l'Arche sont de nouveau en danger et menacés de retrouver leurs cages, leurs électrodes et leurs tortionnaires.
Une campagne de soutien est immédiatement lancée et de nombreuses personnalités tant du show-biz que de la politique font bouclier entre les babouins et le CNRS. Après plusieurs mois de lutte, la nouvelle arrive enfin sous la forme dun communiqué de presse annonçant que le CNRS renonce définitivement à son « matériel d'expérimentation ». Les singes sont donc officiellement autorisés à terminer leur existence sur leur île en toute quiétude.
Patrick SACCO - membre du Groupe GREYSTOKE