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Refuge d'Oaza, mars 2018

De ses quelques jours au refuge OAZA AZIL en Serbie, Patrick Sacco, président de l’association Respectons, revient avec un constat doux-amer...

DOUX Car l’équipe en place, professionnelle et totalement dévouée au refuge, utilise au mieux les dons faits pour rendre la vie belle à tous les pensionnaires. Car, en plus de la Fondation Bardot, quelques entreprises locales permettent, par des dons en nature, de nourrir tous les chiens du refuge, soit quelques 10 tonnes par mois !! Car 14 chiens ont pu être rapatriés en France pour y être adoptés ou soignés.

AMER Car l’hiver rude et glacial a rendu les conditions de travail de l’équipe titanesques et a laissé des marques : ° Les conduites d’eau gelées, il a fallu assurer l’approvisionnement nécessaire pour abreuver les pensionnaires et assurer la propreté des locaux. ° Boue et éboulement de terrains ont rendu compliqué les déplacements au sein de ce terrain étendu et parfois escarpé. ° Il a fallu trouver des couvertures supplémentaires et de la paille pour assurer la chaleur des chalets et niches. Car le nombre croissante d’abandons, notamment de chiots, aux portes du refuge entraîne une surpopulation aux conséquences plus ou moins dramatiques : ° Malgré son dévouement, l’équipe est petite, la configuration du refuge est telle qu’il est parfois difficile d’intervenir à temps pour stopper une bagarre dans une meute... Et malheureusement, certaines se révèlent mortelles. ° La recrudescence des abandons de chiots rend leur espace de quarantaine exiguë, certains doivent même être gardés à l’infirmerie. Un projet d’agrandissement est en cours mais les fonds manquent. ° La boue de l’hiver associée à l’urine et les déjections des chiens a rendu difficilement praticable l’accès en pente du refuge. Des travaux vont être nécessaires et des fonds devront être récoltés.

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